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MORT ACCIDENTELLE D’UN ANARCHISTE


Pièce de Dario Fo

Les 04, 05 et 06 mai 2005
au Centre Culturel Marius Staquet, Mouscron (B)

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Par le Théâtre de l’Eveil
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Mise en scène de Carlo Boso
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Coproduction : Théâtre Le Public
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Avec : Patrick Brull, Béatrix Ferauge, Guy Pion, Freddy Six, Laszlo Harmati, Quentin Milo,
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Adaptation : Valérie Tasca
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Le texte est publié par : Dramaturgie Editions


La contre-enquête sur le "suicide" d’un anarchiste au cours d’un interrogatoire à la préfecture, est malmenée par un bouffon usurpateur qui prend le préfet, ses deux commissaires et un agent de police, au piège de leur parodie de justice : dans une comédie jubilatoire, le célèbre auteur italien, Dario Fo, Prix Nobel de littérature en 1997, Molière d’honneur en 1998, fustige les abus d’un système. Six acteurs belges savoureux, sous l’orchestration de Carlo Boso, portent cette comédie à son point paroxystique de burlesque et de polémique.



MORT ACCIDENTELLE D’UN ANARCHISTE

La carrière de Dario Fo, flamboyant auteur-acteur de notre époque, se confond avec les combats politiques de son pays, l’Italie. Spectacle et engagement sont pour lui inséparables, même s’il sait donner au militantisme une chaleur de vie, une jubilation inventive nourrie de techniques provenant d’arts populaires comme celui des conteurs, des marionnettistes, des cabarets ou du cirque.

Son esprit contestataire mêlé du souci de ménager des relations d’intime proximité avec le public, notamment en maîtrisant parfaitement les ressorts de la comédie et du dialogue direct, caractérise la célèbre farce Mort accidentelle d’un anarchiste. S’inspirant en 1970 d’un fait réel (le “suicide” d’un cheminot anarchiste, Giuseppe Pinelli, au sein de la préfecture de Milan), Dario Fo dramatise l’action, en joue : dans la pièce, c’est un fou qui mène l’enquête sur le suicide de son ami anarchiste, et permet de tout révéler sur le mode du jeu, dans une "dialectique jésuite" savamment provocatrice, délicieusement drôle ... "Dario Fo invente le vaudeville militant" écrit d’ailleurs Valéria Tasca, l’adaptatrice.

Un texte que devait croiser le Théâtre de l’Eveil dirigé par Guy Pion, accueilli l’an dernier par La Virgule avec Les Jumeaux vénitiens de Goldoni, et qui s’attache à monter des "mascarades bouffonnes" à résonance politique. A cette envie proprement artistique, il convient d’ajouter une profonde reconnaissance personnelle à l’égard de Dario Fo, immense auteur de théâtre, que Carlo Boso (le metteur en scène du spectacle) et Guy Pion, ont eu la chance de compter parmi leurs professeurs, le premier à l’école du Piccolo Theatro, le second en accompagnant la compagnie de Dario Fo, La Comune de Milan.



La presse en parle

"Deux heures de joie ... D’un bout à l’autre du spectacle, la salle se trémousse de rire, sans oublier de réfléchir ... Ça galope, ça chante un brin, ça danse presque, pour un rendez-vous aussi riche que du pain complet, goûteux et nourrissant ! Inimitable ! Il y a du génie dans l’interprétation qu’en propose Guy Pion, lui-même formé jadis par Dario Fo ... Du grand art !"
L.A, Le Soir

“Salutaire ! Rien de tel que le rire pour dénoncer et faire un solide pied de nez à un système d’abus ! Surtout servi par de véritables orfèvres de la farce. Ici rondement réfléchie et intelligemment assumée."
S.C, La Libre Belgique

"Loufoque et terriblement drôle".
T.D, Le Vif-l’Express