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LES JUMEAUX VÉNITIENS


Pièce de Carlo Goldoni

Les 01 et 02 mars 2004
au Centre Marius Staquet, Mouscron (B)

Spectacle à l’abonnement


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Mise en scène : Carlo Boso
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Par le : Théâtre de l’Éveil
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Avec : Olivier Massart, Jasmina Douieb, Beatrix Ferauge, Michelangelo Marchese, Quentin Milo, David Pion, Guy Pion, Sandrine Versele, Erico Salamone, Raymond Avenière
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Assistanat : Juliette Meignan
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Traduction et adaptation : Carlo Boso et Guy Pion
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Scénographie et masques : Stefano Perocco
Costumes : Manou Lemaire et Mina Maati
Combats réglés par : Michelangelo Marchese
Lumières : Laurent Kaye
Maquillages : Jean-Pierre Finotto
Technique : Gérard Raquet avec le soutien des Tournées Art et Vie et de la Province de Hainaut


Deux jumeaux séparés à la naissance se retrouvent par hasard à Vérone pour y prendre épouse. Mais dans la ville, les ennemis de l’un se vengent sur l’autre et les promises se trompent de promis…
Une pièce qui se joue de la confusion, pour une farce qui met le spectateur dans la combine. Un des chefs-d’œuvre de Goldoni, où les mots font d’autant plus mouche qu’ils laissent la place à l’invention la plus débridée dans l’art du burlesque et de la liberté gestuelle, dans une mise en scène signée d’un des maîtres de la Commedia dell’arte, Carlo Boso.



LES JUMEAUX VÉNITIENS

Fait rare au théâtre, avec la troupe belge du Théâtre de l’Éveil, ce sont les comédiens qui choisissent les pièces qu’ils veulent jouer, et engagent leur metteur en scène. Pour fêter le vingtième anniversaire de la compagnie, ils ont choisi la pièce de Goldoni, Les Jumeaux vénitiens, car elle correspondait à leur conception du théâtre : "l’identité du Théâtre de l’Éveil est d’abord liée à un choix de pièces. Nous voulons faire un théâtre politique, de réflexion, basé sur la problématique de l’homme par rapport à la société. L’autre exigence fondamentale de notre troupe concerne notre mode de fonctionnement en collectif" écrit Guy Pion, le "chef de troupe".

Selon un principe cher à Molière ("je prends mon bien où je le trouve !"), Goldoni s’inspire en 1745 d’un canevas de la Commedia dell’arte pour écrire Les Jumeaux vénitiens : les retrouvailles inattendues de deux jumeaux séparés à la naissance à l’occasion de leurs mariages respectifs à Vérone. À partir de ce thème du double, l’auteur italien développe une logique du quiproquo où l’on retrouve quelques "types" bien connus du genre de la Commedia dell’arte, tels le Docteur, Brighella, Arlequin et Colombine. Tous s’emploient à confondre les deux gaillards, aux tempéraments pourtant bien différents. La farce met le spectateur dans le secret, tandis que les personnages, eux, se débattent avec les apparences.

Dans son adaptation de la pièce, Carlo Boso, "maestro" dans l’art de la Commedia dell’arte, mène les dix comédiens, masqués ou non, vers un art où la liberté d’invention des acteurs est reine. Cette forme dynamique privilégiant l’humour, le rythme et la complicité entre acteurs et spectateurs, est fidèle à la lettre de Goldoni, lequel, piquant observateur de ses pairs, truffe sa pièce de redoutables réflexions sur l’homme pour offrir au public une farce certes, mais une farce philosophique.



La presse en parle

“Voici un spectacle-événement, un de ces prodiges théâtraux comme il ne s’en produit pas toutes les saisons.”
Le Soir

“Un harmonieux va-et-vient entre farce, peinture de mœurs et étude de caractères.”
La Libre Belgique