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L’Étranger


D’après L’Étranger d’Albert Camus

Mise en scène de Benoît Verhaert

Du jeudi 03 au samedi 19 octobre 2019
au Salon de Théâtre, Tourcoing [F]

Spectacle à l’abonnement


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Production : Théâtre de la Chute (Bruxelles)
Coproduction : Théâtre Varia (Bruxelles), Centre des Arts Scéniques (Mons)
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Avec : Lormelle Merdrignac, Samuel Seynave, Benoît Verhaert
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Adaptation : Benoît Verhaert et Frédéric Topart
Photos : Olivier Sebasoni
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Durée du spectacle : 1h15 + débat
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Tout public à partir de 13 ans


Photothèque


Benoît Verhaert (Les Carnets du sous-sol de Dostoïevski) revient au Salon de Théâtre avec une adaptation sobre et limpide du célèbre roman de Camus.
Adroitement condensée dans une pièce pour trois comédiens, l’intrigue nouée autour du procès de Meursault pose les questions essentielles de l’œuvre. Que juge-t-on chez cet homme ? Un crime sans mobile apparent ? Son apathie qui le rend étranger à la société, étranger à la vie, étranger à lui-même ? Peut-on comprendre et accepter qu’un individu « ne joue pas le jeu » comme l’écrivait lui-même Camus ?
Ce spectacle efficace, accessible aux adultes et aux adolescents, vise à faire vivre l’intarissable et passionnant débat que nourrit l’œuvre de Camus, tant son personnage demeure fondamentalement énigmatique.



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L’ÉTRANGER
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« Aujourd’hui maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. J’ai reçu un télégramme de l’asile : ˝Mère décédée. Enterrement demain. Sentiments distingués. ˝ Cela ne veut rien dire. C’était peut-être hier.  »
Ces célèbres lignes qui ouvrent L’Étranger donnent le ton. Meursault, l’(anti)héros du roman, est atone de tout sentiment, comme indifférent à sa propre vie.
Un jour, ébloui par le soleil d’Alger, sans colère ni passion, presque par hasard, Meursault tue un homme d’un coup de revolver. Au cours de son procès, sa franchise déroutante et son détachement accablent Meursault face à des pairs qui ne peuvent le comprendre.
Quand on lui demandait de quoi parlait L’Étranger, Camus répondait : « c’est l’histoire d’un homme condamné à mort pour n’avoir pas pleuré à l’enterrement de sa mère... ».



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BENOÎT VERHAERT et LE THÉÂTRE DE LA CHUTE
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Issu du conservatoire de Bruxelles, Benoît Verhaert a joué dans une soixantaine de pièces et une vingtaine de films. Il se consacre désormais également à la mise en scène et à l’écriture, principalement l’adaptation de romans pour la scène. Écrire une adaptation théâtrale et la mettre en scène est avant tout, pour lui, un travail d’interprétation. L’écriture et la mise en scène sont le prolongement logique de son métier d’acteur : se faire le porte-parole d’un auteur. Dans son travail, il a toujours privilégié le dialogue entre artistes, favorisant le mariage des arts de la scène - le théâtre et la musique en premier lieu. Mais il cherche d’abord à ouvrir un dialogue avec le public par un « théâtre de proximité ».
En 2010, son adaptation de La Chute d’Albert Camus rencontre un large public de jeunes spectateurs. Cela l’invite à approfondir ces échanges en créant des œuvres résolument adressées à tous les publics et accompagnées de discussions et d’actions de sensibilisation sur mesure. Ainsi naît Le Théâtre de La Chute, compagnie dont le projet consiste à monter de grands textes littéraires dans une forme théâtrale épurée et mobile. Basée à Bruxelles, la compagnie ne produit pas de textes contemporains originaux, ni d’« écritures de plateau », mais des mises en scène du répertoire : Dom Juan de Molière, On ne badine pas avec l’amour de Musset, La Chute de Camus, Les Carnets du sous-sol de Dostoïevski. Elle s’apprête à créer, mi-novembre 2019 au Théâtre Varia à Bruxelles, Un fils de notre temps d’Ödon von Horvath. Partageant la parole des grands auteurs avec le public en la portant sur scène, les comédiens du Théâtre de la Chute se font acteurs-animateurs et se donnent pour mission d’inviter au dialogue.



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La presse en parle
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Le comédien traduit avec finesse la personnalité de ce Meursault qui sommeille en chacun de nous, et transmet avec la sobriété voulue le calme dérangeant de cet étonnant quidam.
Laurence Bertels - La Libre Belgique

Une performance !
L’Avenir

Si tous les profs de français avaient l’inspiration de Benoît Verhaert, les librairies écouleraient sans doute plus d’exemplaires de L’Étranger que de Vampire Diaries.
Catherine Makereel - Le Soir